MUSIQUE & NATURE ZEN

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lundi 24 août 2020

SOUVENIR DE VACANCES....



SOUVENIRS DE VACANCESParmi les souvenirs qui peuplent mon enfance,il y en a que, toujours, je garderais vivants,ce sont les souvenirs de mes grandes vacances, ceux que l'ont a vécus dans les bois, dans les champs. Je garde dans le cœur ces journées fantastiques, que je passais, jadis, quand revenait l'été,où bravant la nature, acceptant tous les risques,je revenais le soir éclatant de gaîté.Je me souviens aussi de ces mois enchanteurs,où coiffé par le vent et lavé de rosée,je courais vaillamment, grisé par mille odeurs qui montaient de la terre et sur moi se posaient.J'étais, selon les jours, le célèbre Tarzanet du haut des pins verts, je hurlais mon bonheur,cris s’en allant au loin en se répercutant dans les sombres vallons aux rêves enchanteurs. Parfois, dans le grand pré, océan inconnu,je livrais des batailles aux pirates des mers,et les paisibles vaches, frégates devenues, craignaient mes abordages aux souvenirs amers. Le jour où je grandis en laissant cette vieet décidant, enfin, de m'assagir un peu,je choisis pour épouse, une fille jolie, Roseline au cœur doux et aux cheveux soyeux.Bientôt, dans ce foyer naquit une poupée,une poupée docile aux yeux bleus et brillants, qui, dans sa robe à fleurs dont nous l'avions drapée, semblait être un bijou égaré dans un champ. Désormais bien conscient de mes devoirs de père, m'occupant de ma fille, de ma femme au foyer, quand j'en eus bien assez de ce travail pépère,je repris mes deux jambes rendant mon tablier. Je redevins trappeur reprenant l'aventure,les collines inconnues m'avaient déjà conquis,je pris, donc, un bâton et de bonnes chaussures et me voilà parti sur les sentiers fleuris.Tout un été me vit, gambadant dans les crêtes, et, quand venait le soir, occupé à trouver,un bouquet pour ma mère de blanches pâquerettes, je lui disais, ainsi, oh ! combien je l'aimais ! Mais, hélas, dans ce monde, où tout part et se perd, où je sentais très bien que chaque année nouvelle m'éloignait un peu plus de ces bois et ces mers et, de toutes ces joies qui étaient immortelles, j'ai laissé dans le pré les vaches languissanteset le grand bois de pins n'écoutait plus mes chantsque seule Roseline, à notre poupée vivante, murmure encore tout bas le soir en la berçant...Non, jamais, j'en suis sûr, on ne peut oublier ces moments merveilleux de nos grandes vacances qu'à nos petits enfants, plus tard, à la veillée, on leur racontera ces beaux souvenirs d'enfance.


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